Soaring through an endless sky
No company to bide my time
On black wings
out stretched
I glide
over all lands; I fly
A former form, a fading mind
Slowly decaying, and yet never dying
hidden within this hollow vessel
a lingering hope
A last purpose to find
Upon a road I find a man,
Bemoaned beside a riverbed
He lost a love, his bride-to-be
And endless joy refrained
Devotion to her vanity
Futile to obtain
A single rose, on a winters night;
The price for her love gained
To give my life, for this young man
For his love and for my peace,
Selflessly I will do this deed
the thorns must pierce deep
Blood will flow with pure intent
Sacrifice will awake the seed,
from death, new life will arise
and the ground below will weep
With quickened zeal he took his prize
Blinded to its true worth
His journey led him to her door
only to find that her love had waned
The rose now withers beneath the snow
The passing fancy has flown
The ravenous soul had been redeemed
though she did not accept the stain.
A truly stellar death/doom album with heavy doses of black metal. Tracks like Isolation, Child of Light, and Broken Hymns deliver the sorrowful and icy tone of this album, elevated by the stirring cello compositions of Raphael Weinroth-Browne. The album delivers a deeply satisfying crescendo in Becoming Intangible before stirring the soul once again with Epilogue. Matt Richardson
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
Sørbyen, c'est un recueil de complaintes d'un éternel inadapté ; la pause clope tranquille se fait seul : netra tourne le dos à la ville et son accoutrement fait tâche dans ce paysage neigeux. La musique est à l'image de la pochette : plus calme, certes, mais à part, aliénée et on ne s'y sent jamais chez soi. Le trip-hop ne transmet aucune chaleur ; le black metal est souvent accompagné de chants folk mais déprime encore plus ; la techno ne donne pas envie de bouger. La douleur est viscérale... Jordan Vauvert
《 On naît seul, on vit seul, on meurt seul. Et même quand on baise on est seul. 》
— Seul contre tous. Gaspar Noé.
Certains s'engagent dans la voie du one-man band parce qu'ils n'ont pas les moyens d'assumer un groupe ou parce que leur vision est trop complexe. netra est un one-man band parce que c'est comme ça que ça doit être et c'est aussi grâce à ça que Mélancolie urbaine casse les codes. Le black metal dépressif, le jazz noir, l'electro : tout fait ressentir une humanité qui s'effiloche... Jordan Vauvert